Bien que le Girardin industriel soit un outil extrêmement robuste pour gommer tout ou partie de son impôt sur le revenu, les risques ne sont pas à prendre à la légère. C’est pourquoi, il est déterminant de bien choisir le produit pour défiscaliser efficacement et sereinement, tout en tablant sur un bon rendement.
Avant tout, qu’est-ce que le Girardin industriel outremer ?
Ce produit s’adresse aux contribuables fortement imposés. Son champ d’action : l’impôt sur le revenu (tandis que c’est le Girardin IS qui est adapté pour réduire l’impôt sur les sociétés des personnes morales).
Comment ça fonctionne ? L'investisseur qui souhaite défiscaliser injecte son apport dans le financement d’un matériel industriel ou d’un bien d’équipement neuf. C’est un monteur Girardin qui se charge de l'acquisition, puis de la mise en location auprès d’une entreprise en outremer. La durée du bail locatif est de 5 ans. C’est aussi celle de la durée d’engagement de l’investisseur, de même que de tous les associés. À l’expiration du bail locatif, le matériel devient la propriété définitive de l’entreprise ultramarine après rachat à 1 euro symbolique, tandis que le montage juridique est dissous. Quant à la réduction d’impôt de l’investisseur, contrepartie de son investissement, elle est versée en one shot dès sa première déclaration auprès de l’administration fiscale.
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Choisir un produit Girardin adapté à ses besoins
Il existe plusieurs types de produits Girardin industriel :
- le Girardin industriel en direct : vous investissez directement dans le capital d'une entreprise en outre-mer.
- Le Girardin industriel en SNC : vous injectez votre mise en souscrivant à des parts de société en nom collectif (SNC) qui investit dans des projets Girardin inférieurs à 250 000 euros
- le Girardin industriel en SAS : vous injectez votre mise dans une société par actions simplifiée (SAS) qui investit dans des projets Girardin supérieurs à 250 000 euros
